Ce que papa nous dit de la France
Regardez ceci, chers enfants :
C'est le dessin de la ville de Royan.
Elle est situé en France, au bord de mer
Avec son sable jaune et son paysage vert.
C'est dans ce tout petit foyer
que seul, j'y vécu une éternité.
Je pouvais peindre, me promener, me baigner
Et me prélasser au doux soleil d'été
Mais le calme fut bientôt passé.
Cette belle maison, j'ai du la quitter
Pour un navire de guerre, je me suis déplacé
Car en tant que docteur, j'y était convié
Des avions arrivaient déjà dans un bruit sourd.
Ils larguèrent pleins de bombes tout autour.
La plupart d'entre elles tombaient à la mer,
Tout comme quelques avions, qui suivèrent.
Mais un toucha le navire.
Inondé et en feu, il chavire.
On a alors ramé jusqu'au rivage
Où s'est réunis saint et sauf tout l'équipage.
Je m'installe ici dans un beau chateau
Car les malades étaient bien trop nombreux,
C'est avec soin qu'on fit au mieux
Pour le transformer en hopital, un beau !
Le marin Daddel est touché
Voyez, sa jambe gauche est bléssée.
Le médecin présent l'a soigné
La sœur se tient à ses côtés.
C'est une française, une enfant,
De la plage de Royan.
Si jolies et mignonnes, oui,
Sont les filles de ce pays.
Vous pouvez voir sur cette image
Le berger se promener sur deux échasses
Pour éviter de s'enfoncer dans les marécages,
Ce qui n'arrive pas pour les moutons qui passent
Elle attend sur la plage, la femme du pêcheur
Jusqu'à ce que son mari revienne de son dur labeur
Pour qu'il satisfasse enfin son souhait,
De remplir le panier vide de poisson frais.
Grondin, Calamar et Flet
Ainsi que de beau maquereaux
C'est un pêcheur très satisfait
Du butin qu'il a sortie de l'eau
Le brave pêcheur n'aurait jamais pensé
Qu'il ramnerais une telle prise.
C'est un combat acharné qui est récompensé,
Et malgrés son petit bateau, il maitrise
Le cuisinier se réjouit beaucoup :
Le poisson est beau, et vaut le coût !
Même si il ne veux pas sortir de l'eau,
Il résiste et se bât, le gros morceau.
Le homard, c'est pour les connaisseurs.
Un fier gaillard comme celui-ci,
Rouge écarlate, dont la couleur,
annonce sans douter, un goût exquis.
Les huîtres aussi, c'est à peine croyable,
Celles ci sont le rêve de tout gourmet,
Qui à cette vue, en mangerais
Un plateau entier, c'est indéniable !
Pour le dessert, des fruits sont offerts,
Comme sur l'image, tous en concert.
Pour les enfants sages de ce lieu,
Des figues, des pêches et des melons délicieux.
Ici, où les femmes sont belles et raffinées,
Croît le meilleur vin, bien affiné.
Aussi bon que celui de Bordeaux,
Il n’en existe nulle part d'aussi beau.
C'est difficile à croire, c’est certain,
A-t-on jamais vu des raisins si grands ?
Les deux hommes soupirent de douleur,
Le fardeau pèse des tonnes, quelle horreur !
Les raisins ici sont de grande qualité,
On les cueille dans des paniers en grande quantité,
Puis on les porte jusqu'au chariot,
Et devant, on y attelle des bœufs bien beaux.
Arrivée la charrette à la maison,
On presse les raisins avec passion,
Le jus coule, doux et clair,
dans un grand tonneau sous terre.
Après des années de repos tranquille,
Il reçoit des fleurs, devient subtil.
Puis, plein de joie et de plaisir,
Le tonnelier contemple son avenir.
La fermière et le fermier
Vont à la fête des vignerons.
Chacun s'est bien habillé,
Regardez-les danser avec passion !
Ce vieux monsieur au grand cœur,
Vous offre des châtaignes, plein de douceur.
Avec un sourire, il les sort du feu,
Pour trois fois rien, c'est merveilleux.
Le méchant chasseur, rusé et adroit,
Boum-boum, sur ce lièvre il tire sans émoi.
Mais il ne l’a pas touché, quel succès,
le lièvre s’enfuit, vif et gai.
Le fermier veut vendre son cochon,
Il doit l'amener en ville de toute façon.
Il le tire par la patte, en le traînant,
Mais le cochon crie, très bruyamment.
Grett, Grett Schwänzchen,
Que font tes petites oies ?
Elles arrachent de l'herbe ici et là,
Elles suivent mes ordres, sans faux pas.
Meuh meuh, dit la bonne vache,
Qui dans la prairie vous regarde et mâche.
Elle nous donne du lait et du beurre,
C'est pourquoi on l'aime de tout cœur.
Et j'ai encore beaucoup à partager,
Que vous ne voyez pas dans ce livret,
Que personnellement ,je vous apporterai,
Quand il sera temps pour moi de rentrer.